littérature-grammaire-maniement de la langue

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Les types de verbes en francais

    En français, les mots sont classés en catégories dites groupes de mots. On distingue dix (10) classes de mots dont cinq (05) classes de mots variables : les noms, les déterminants, les adjectifs, les pronoms et les verbes ;  et (05) classes de mots invariables : les adverbes, les prépositions ; les conjonctions de coordination, les conjonctions de subordination et les interjections. Toutes ces classes de mots comportent des sous-classes. Je pourrai vous proposer un autre jour le tableau complet mais aujourd’hui nous nous focaliserons sur la classe de mot verbes. Il convient de retenir que le verbe constitue le noyau de la phrase et même quand on parle de phrase nominale le verbe y garde toujours une place privilégiée. Exemple : Le maire  a reconstruit le stade = la reconstruction du stade par le maire. Les verbes se subdivisent donc en sept (7) sous groupes :

Ø  Les verbes d’action : c’est quand on peut voir, entendre ou sentir le sujet faire l’action. Exemple : courir, manger, lire, parler, etc. ;

Ø  Les verbes d’état : ce sont des verbes qui en général introduisent des adjectifs qualificatifs attributs du sujet : Exemple : être, demeurer, sembler, paraitre, avoir l’air..., devenir, rester... ;

Ø  Les verbes pronominaux : ce sont des verbes accompagnés d’un se. Parmi les verbes pronominaux on distingue les verbes pronominaux réciproques, réfléchis, essentiels et subjectifs. Exemple : se promener, se soigner, se laver, etc. ;

Ø  Les verbes auxiliaires : Ils sont deux et servent à la conjugaison des verbes dans les temps composés. Ce sont les verbes être et avoir ;

Ø  Les verbes impersonnels : On ne peut les conjuguer qu’à la troisième personne du singulier. Exemple : pleuvoir, falloir, neiger, s’agir... ;

Ø  Les verbes intransitifs : ce sont les verbes qui n’acceptent pas de complément d’objet direct ou indirect. Exemple : partir, marcher, dormir... ;

Ø  Les verbes transitifs qui font obligatoirement appel à un complément d’objet. On distingue les verbes transitifs directs qui introduisent des compléments d’objet direct (Ex : envoyer, prendre, boire...) et les verbes transitifs indirects qui introduisent des compléments d’objet indirects (Ex : écrire à, se moquer de, s’adresser à...)

 

 


01/05/2017
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Les types de verbes en francais

En français, les mots sont classés en catégories dites groupes de mots. On distingue dix (10) classes de mots dont cinq (05) classes de mots variables : les noms, les déterminants, les adjectifs, les pronoms et les verbes ; et (05) classes de mots invariables : les adverbes, les prépositions ; les conjonctions de coordination, les conjonctions de subordination et les interjections. Toutes ces classes de mots comportent des sous-classes. Je pourrai vous proposer un autre jour le tableau complet mais aujourd’hui nous nous focaliserons sur la classe de mot verbes. Il convient de retenir que le verbe constitue le noyau de la phrase et même quand on parle de phrase nominale le verbe y garde toujours une place privilégiée. Exemple : Le maire a reconstruit le stade = la reconstruction du stade par le maire. Les verbes se subdivisent donc en sept (7) sous groupes : ? Les verbes d’action : c’est quand on peut voir, entendre ou sentir le sujet faire l’action. Exemple : courir, manger, lire, parler, etc. ; ? Les verbes d’état : ce sont des verbes qui en général introduisent des adjectifs qualificatifs attributs du sujet : Exemple : être, demeurer, sembler, paraitre, avoir l’air..., devenir, rester... ; ? Les verbes pronominaux : ce sont des verbes accompagnés d’un se. Parmi les verbes pronominaux on distingue les verbes pronominaux réciproques, réfléchis, essentiels et subjectifs. Exemple : se promener, se soigner, se laver, etc. ; ? Les verbes auxiliaires : Ils sont deux et servent à la conjugaison des verbes dans les temps composés. Ce sont les verbes être et avoir ; ? Les verbes impersonnels : On ne peut les conjuguer qu’à la troisième personne du singulier. Exemple : pleuvoir, falloir, neiger, s’agir... ; ? Les verbes intransitifs : ce sont les verbes qui n’acceptent pas de complément d’objet direct ou indirect. Exemple : partir, marcher, dormir... ; ? Les verbes transitifs qui font obligatoirement appel à un complément d’objet. On distingue les verbes transitifs directs qui introduisent des compléments d’objet direct (Ex : envoyer, prendre, boire...) et les verbes transitifs indirects qui introduisent des compléments d’objet indirects (Ex : écrire à, se moquer de, s’adresser à...)

 


01/05/2017
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Article sans titre

Voici quelques fautes grammaticales qu’il ne faut jamais commettre

 

  • L’emploi du pronom relatif «dont» (à ne pas confondre avec la conjonction de coordination «donc») : Contrairement à ce que de nombreuses personnes pensent, «dont» en tant que pronom relatif ne peut pas substituer tout nom. On l’emploie quand le nom qu’il remplace est un complément d’objet indirect (C.O.I.) introduit par un verbe transitif indirect accompagné de la préposition «de». C’est-à-dire qu’on pose la question «de quoi ?» ou «de qui ?» et l’élément qu’on trouve comme réponse peut être remplacé par «dont»

Exemples : La femme dont je parlais vient justement d’arriver.

                  Je parle de qui ? : La femme

                  Tout ce dont j’ai besoin, c’est ton amour.

                  J’ai besoin de quoi ? : Ton amour

  • L’emploi de «se rappeler» et «se souvenir de» : Le verbe pronominal «se rappeler» est un verbe transitif direct mais presque tout le monde dans l’emploi quotidien l’accompagne de la préposition «de» comme c’est le cas de son synonyme le verbe «se souvenir». Voici la nette différence qu’il existe entre les deux verbes : on se rappelle une chose tandis qu’on se souvient d’une chose.

Exemples : Je me rappelle encore le premier jour que nos regards…

                   Cette fameuse rencontre je me la rappelle encore.

                   Il se souvient de sa famille malgré la distance.

                    Je m’en souviens comme si c’était hier.

 


20/04/2017
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Genres littéraires africains et occidentaux: d'étranges ressemblances

Genres littéraires occidentaux et africaines : d’étonnantes ressemblances

Vous serez étonnés vous-mêmes de la remarque sur laquelle je vais bientôt attirer votre attention. Vous avez été littéraires et vous avez côtoyé ces genres littéraires ; pourtant vous n’y avez prêté la moindre attention. Voici la révélation :

       Dans l’article précédent, j’avais dit que la littérature africaine proprement dite est orale et ce n’est qu’avec la colonisation qu’elle va passer à l’écrit. Donc si je parle de genres littéraires africains je fais allusion à l’oral. Au cours de mes recherches et de mes analyses sur les genres oraux je me suis rendu compte que certains genres littéraire oraux africains bien que oraux  ressemblent de façon étrange á des genres littéraires occidentaux. Commençons par l’épopée. La plupart des documents que j’ai parcourus conçoivent l’épopée comme un sous genre ou la forme primitive de la poésie et non un genre littéraire à part entière. Daniel LEUWERS, un célèbre professeur en lettres parle de l’épopée dans la deuxième édition de son ouvrage intitulé Introduction à la poésie moderne et contemporaine. Il affirme : «Le genre poétique oral le mieux circonscrit est l’épopée. Pour l’Occident, c’est un genre primordial et l’Iliade et l’Odyssée posent les fondements de la poésie gréco-latine» (page 8). Cependant l’épopée est un genre littéraire oral africain qui partage presque les mêmes caractéristiques que la «poésie écrite». Il est bien dommage de constater que le passage à l’écrit n’a pas préservé la forme authentique des textes épiques. En Afrique, l’épopée est un genre littéraire qui relate les exploits d’un héros ou d’une société donnée. Lors des grandes festivités l’histoire est racontée par un griot (dans un article prochain nous parlerons des griots) jouant sa kora. Toutefois il convient de préciser que le texte épique a un caractère esthétique aussi bien dans la forme que dans le récital ; l’image et les figures de styles y  sont exaltées ce qui fait de lui la «poésie de l’Afrique».

 En plus de l’épopée il y a le conte qui est très proche de la fable. Dans l’un ou l’autre des deux, les personnages principaux sont des animaux et quelques fois des hommes auxquels on attribue des qualités bonnes ou mauvaises. En Afrique, selon les cultures, Leuk le lièvre ou Kacou Ananze l’araignée sont le plus souvent considérés comme les plus malins tout comme le renard dans les fables de Jean de La Fontaine ; quant à l’hyène, elle demeure la plus sotte. A la fin  du conte ou de la fable on retient une leçon. Entre la fable et le conte il n’y a presque aucune différence.   

 


18/04/2017
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Les grands moments de la littérature africaine: de l'oral a l'écrit

       La littérature africaine proprement dite est orale c’est avec l’avènement de la colonisation qu’elle passe de l’oral à l’écrit. C’est une littérature qui a connu de nombreuses mutations au gré des évènements qui ont marqué le continent noir. Force est de reconnaitre que c’est une littérature évolutive et engagée par excellence. On distingue trois grandes périodes :

  • La période précoloniale : A cette période la littérature africaine est exclusivement orale. Les écrivains furent les « djélis » c’est-à-dire les griots qui se la transmettaient du père au fils. De nos jours dans certaines sociétés conservatrices des traditions africaines, il existe encore des griots ou des anciens qui détiennent encore cette littérature. Les principaux genres littéraires oraux sont les contes, les énigmes, les proverbes, les mythes, les chants et surtout l’épopée qui partage assez de traits communs avec la poésie. Cette littérature jouait un triple rôle d’instruction, de divertissement et de conservation de patrimoine culturel. Il faut noter que plus tard avec la colonisation une grande partie de cette littérature sera transcrite à l’écrit pour des soucis de pérennisation. Soundjata ou l’épopée mandingue du Malien D. Tamsir NIANE et Pagne noir de l’Ivoirien Bernard B. DADIE en sont des exemples.
  • La période coloniale : C’est une période qui marque le passage d’une littérature orale à une littérature écrite et mieux une littérature engagée au sens propre du terme. En effet, l’on ne pourrait imaginer l’indépendance des Etats africains sans l’apport des écrivains Africains. L’Afrique assujettie aspire à une liberté de s’autogouverner et cette une lutte farouche qui s’en suit. Les «petits Africains» ayant fréquenté à l’école du blanc décident de s’armer de plumes pour prendre part à cette bataille. Ainsi à partir des années 50 de nombreuses livres relatant les conditions de vie macabre de l’Afrique colonisée surgirent des maisons d’éditions occidentales. Ce sont des romans, des recueils de poèmes, des œuvres théâtrales écrits par des Africains vivant hors ou dans le continent africains. Ces écrits dénonçaient la barbarie du colon tout en appelant les Africains a une prise de conscience. Parmi les plus marquantes nous retenons Le monde s’effondre du Nigérian Chinua Achebe, Coup de pilon du Sénégalais David Diop, Cahier d’un retour au pays natal du Martiniquais Aimé Césaire, Crépuscule des temps anciens du Burkinabé Nazi Boni Ville cruelle d’Eza Boto et bien d’autres.
  • La période postcoloniale : La nouvelle Afrique indépendante se voit trahie par ses propres enfants que sont les leaders de la classe dirigeante noire. En effet ceux-ci ayant pris les rênes du continent deviennent pires que le colon. L’indépendance apparait comme une désillusion pour les Noirs qui voient leurs intérêts et aspirations bafoués au profit de la gabegie, les détournements, la corruption et biens d’autres maux résultant de la mal gouvernance. Les écrivains écrivent cette fois-ci pour dénoncer ces faits. Ces écrits s’attaquent également aux maux sociaux tels que la prostitution, la délinquance et bien d’autres. Tribaliques de Henri Lopes, Le cercle des tropiques de Alioum Fantouré, Un piège sans fin de Olympe B. Quenum sont autant d’ouvrages qui illustrent nos propos.

En somme, la littérature africaine, excepté sa forme orale ; est dans sa grande partie engagée.

 


17/04/2017
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